Biographie

Parce qu’on a tous un mauvais côté.

Mauvais

C’est à un concours de playback que Calogero Marotta et Christophe Enclin ont décidé de faire des chansons ensemble. Ils trouvaient préférable de les faire
eux-mêmes plutôt que de faire semblant de reprendre celles des autres.

Dans son couteau, suisse, Calogero avait des mélodies et toute une panoplie d’instruments parfaitement aiguisés. Dans son révolver, Christophe avait deux cartouches : une voix qu’il a longuement laissé maturer et des paroles afutées.

Pendant deux ans, une dizaine de chansons se sont laissé dompter, apprivoiser par le duo, rapidement rattrapé par un expert en batteries explosives
mais sophistiquées : Patrick Schouters.

MAUVAIS, parce qu’on a tous un mauvais côté, un mauvais genre, une mauvaise passe, une mauvaise idée, un mauvais fond... Parce qu’on est toujours le mauvais d’un autre. Les musiques lorgnent vers la mauvaise pop, le mauvais rock, la mauvaise soul voire carrément la plus mauvaise variété. Quant aux paroles, d’aucuns y verront un mauvais Gainsbourg, un mauvais Thiéfaine, un mauvais Katerine, un mauvais Bertrand Belin ou un mauvais Arthur H, soit, une certaine idée de la variété, disons...

En concert, MAUVAIS est rejoint par un quatrième Dalton, Marc Van Den Broeck, qui n’hésite jamais entre un bon riff et un crochet du gauche en pleine mâchoire.

Les visuels des singles sont assurés par Dominique Goblet, créatrice de bandes dessinées et plasticienne bruxelloise de renommée internationale dont les ouvrages sont publiés aux éditions Frémok et L’Association.

Le visuel de l’album sera, lui, confié à Aurélie William Levaux, l’illustratrice la plus culottée du monde.